Casablanca, Ville Mythique, est le lieu de rencontre
de toutes les tendances, le carrefour de toutes les
confessions Autant de cultures se mêlent sur le sol
casablancais si hospitalier, si fertile et riche en
métissages de tous genres.
Culte Musulman
Dans chaque quartier de Casablanca se dresse une
mosquée. Il est impossible de toutes les mentionner.
Nous pouvons cependant citer par exemple, à
l'ancienne médina, celle de Sidi Mohammed, Moulay
Youssef, Dar El Makhzen ou celle de Djemâa-chelouh
édifiée par le Sultan Moulay Ismaïl au XVIIe siècle.
Les mosquées les plus récentes et les plus connues
de Casablanca sont la Mosquée Hassan II et la
Mosquée du Roi Abdelaziz Ibn Saoud.
La Mosquée Hassan II est la plus grande
mosquée du monde après celle de la Mecque,
Son minaret de 210 mètres est le plus haut
minaret du monde. La salle de prière
rectangulaire, peut accueillir jusqu'à
100000 fidèles. Les abords de la mosquée
comprennent, une medersa, une bibliothèque
et un musée en cours d'équipement. Il
existe, également, une salle de prière
surélevée et abritée des regards masculins,
pouvant accueillir près de 500 femmes.
La Mosquée du Roi Abdelaziz Ibn Saoud comprend un
centre de culture jouissant d'une réputation au-delà
des frontières. Un ensemble de livres (400 000
volumes dans la plupart des langues) et revues
(110000 numéros) sont mis à la disposition des
chercheurs en sciences sociales et humaines.
La grande mosquée Hassan II a été
construite entre 1986 et 1993. Elle est a
troisième plus grande mosquée au monde après
celles de La Mecque et de Médine; son
minaret est le plus haut du monde.
Entièrement revétue de pierre , elle est
batie en partie sur pilotis au dessus de
l'océan et dispose d'un immense toit
ouvrant. Son architecte, Michel Pinseau,
était français et le gros oeuvre a été
réalisé par l'entreprise française Bouygues.
Aux côtés des Français, majoritaires en nombre
depuis 1907 , Espagnols, Italiens et dans une
moindre mesure Portugais, Russes, Suédois afflueront
tout au long du siècle. Venus au gré d'aléas
politiques et économiques, tous marqueront fortement
l'identité de la ville.
Une des plus importantes églises de Casablanca est
la Cathédrale de Notre-Dame de
Lourdes, édifiée au milieu des années 1950 (elle
sert aujourd'hui d'un espace d'exposition). Des
temples consacrés aux cultes aux cultes protestants,
adventistes et orthodoxes sont également présents à
Casablanca.
Réalisée par le prix de Rome, Paul Tournon, la
construction de l'Église du Sacré Cœur destinée au
40 000 catholiques que comptait la ville dans les
années 30, fut construite par souscription auprès
des paroissiens en deux tranches en 1930/1931 et
1951/1952. Édifice original, elle s'inscrit dans la
volonté coloniale de donner à Casablanca "une allure
grandiose de capitale". Elle était appelée par les
Casablancais la "Cathédrale" bien que l'évêque
résidât à Rabat. C'est dans cette église que le
Webmestre s'est marié en 1957. L'église n'est plus
aujourd'hui consacrée au culte, c'est une
bibliothèque qui est encore appelée "Sacré Cœur".
Séduits par les promesses de la ville, les juifs
marocains vont dès le début du 19ème siècle,
déserter les villes du centre du Maroc pour venir
d'installer dans un premier temps dans le mellah
(quartier juif), avant de prendre activement part à
la construction des grands quartiers de Casablanca.
Les synagogues présentes à Casablanca illustrent
parfaitement la cohabitation entre les musulmans et
les marocains de confession juive de la ville.
Actuellement, on compte trente-six synagogues dont
certaines en activité, comme la grande synagogues de
Beth-El, située dans une petite rue au début du
boulevard d'Anfa, les trois synagogues de la rue
Lusitania : Benarrosh, Em-Ha Banime et Or Ha Haim,
ainsi que celles du boulevard 11 janvier et du
quartier luxueux d'Anfa.
Place des Nations Unies (ex Place de France et avant
Place de l'Horloge). Ici il n'y avait, au début du
XXème siècle, qu'un terrain vague où se tenait le
souk. C'est très vite devenu le coeur de la cité
moderne. Les grandes artères y convergent, le
boulevard Houphouèt-Boigny (ex du 4ème Zouaves) avec
ses bazars multicolores , l'avenue des FAR avec ses
palaces et ses banques, le boulevard Mohamed V (ex
de la Gare) avec ses cinémas, brasseries et
commerces de luxe.
L'avenue des FAR ( avenue des Forces
Armées Royales ) relie la place des Nations
Unies aux quartiers Est. C'est là que se
trouvent les grands hôtels, les Compagnies
aériennes et de nombreux immeubles
commerciaux.
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Construite en 1920 sous le protectorat français, la
place Mohamed V (ex Place Lyautey ou
ex Place administrative) est le véritable cœur de la
ville moderne.
Cette place est un modèle architectural mêlant
harmonieusement influences modernes et
traditionnelles. On y trouve le Palais de Justice,
le Consulat de France et la Préfecture ( dénommée
pendant 30 ans "les Municipaux"). La tour carrée de
40 m de hauteur équipée de quatre horloges a été
longtemps l'emblème de la ville, détrôné depuis peu
par la mosquée Hassan II. Au centre de la place on
trouve une fontaine lumineuse et musicale.
Le marché central est situé en plein cœur de la
ville sur le boulevard Mohamed V au milieu
d'immeubles typiques de l'architecture coloniale des
années 1920. De l'extérieur, il ne paie pas de mine
mais c'est un lieu privilégié de visite pour les
touristes étrangers qui s'extasient devant les
couleurs des étalages de légumes, les senteurs des
épices, les lumières de l'allée des bouchers et la
halle aux poissons en forme de rotonde animée par
des poissonniers pittoresques et exubérants.
Parc de la Ligue Arabe (ex Parc Lyautey) :. On prend
plaisir à flâner, à l'écart de l'agitation de la
ville, dans cette magnifique promenade aux frais
ombrages, le plus grand espace vert de Casablanca.
Il faut remarquer la profusion de grands palmiers
dont le bas du tronc est habillé de verdure. C'est à
l'orée de ce parc que s'élève l'ancienne église du
Sacré Coeur.
Prolongement balnéaire de la ville, la corniche
propose une succession de plages et de piscines
aménagées dont l’eau provient souvent directement de
la mer. Très fréquentée en fin de semaine, la
corniche est le rendez-vous des Casablancais qui
désirent flâner et assister au coucher du soleil,
installés aux terrasses des multiples cafés.
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Oeuvre de l'architecte Ricardo Bofill , les tours
jumelles du Twin Center dominent la ville à l'angle
des boulevards Mohamed Zerktouri et Al Massira el
Kharba (ex Boulevards Foch et Camille Desmoulins).
Elles comportent 28 étages, mesurent 80 m de haut et
abritent essentiellement des bureaux .
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